Sunday, November 27, 2005

Un gros zéro: le résultat pour le parti conservateur au Québec.

Nous voilà à la veille d'une éléction fédérale, et le parti conservateur ne peut nous donner que des banalités. Le gouvernement Martin sera probablement renverser demain soir. Mais, selon Madame Josée Verner, porte-parole du parti au Québec et candidate dans le comté de Louis-St-Laurent, les libéraux [TRADUCTION] "n'ont plus l'autorité morale pour gouverner." De plus, elle croit que notre parti pourra faire des gains éléctorals suite au scandale des commandites et le dépôt du premier rapport de la Commission Gomery.

Est-ce que c'est ça notre brillante stratégie éléctorale pour le Québec? Ou est la mise en vedette sur les déficiences du Bloc québécois? Ou sont les engagements envers l'électorat québécois qui leur permettra de voter pour le parti conservateur? Il ne semble pas y avoir de la "viande rouge" pour attirer les votes au Québec. On ne parle pas de décentralisation envers les provinces ni d'ententes administratives entre un gouvernement conservateur et le Gouvernement du Québec, dirigé par un ancien chef du parti progressiste-conservateur. Il y a un sérieux problème avec les têtes dirigeantes du parti. Elles attendent que les élécteurs tombent du ciel pour voter conservateur. Quelle blague monumentale. Voilà pourquoi le NPD a réussi à nous surpasser dans plusieurs sondages. Ce n'est pas pour rien que je serai à la maison pendant la prochaine campagne. Avec un manque de talent crédible au Québec, ainsi qu'un plan d'action sans direction provenant du bureau du chef de l'opposition, doit-on faire un effort au Québec? Pas du tout. C'est une perte de temps et un gaspillage d'énergie.

Monday, November 21, 2005

Le Québec: Pays des misères pour le parti conservateur.

Nous voilà quelques jours du déclenchement d'une éléction fédérale. Au Québec, le sentiment qui prévaut est celui du découragement. Nous allons subir notre sort habituel -- aucun comté pour le parti conservateur. Le Québec, forteresse du Bloc québécois. Dans les autres provinces, le PCC est en mesure d'être compétitif malgré le manque de chaleur pour notre chef, Stephen Harper.

Ici, notre société est de nature très progressive. Nos électeurs ont rien en commun avec la philosophie de droite de notre parti. C'est clair que M. Harper ne passe pas au Québec. De plus, le conservatisme social n'a aucun attrait pour les québécois. Est-ce que les conservateurs ont finalement appris leur leçon? Peut-on espérer du mieux au prochain congrès à la chefferie? On verra.

Sunday, November 20, 2005

Harper N'est Pas L'Homme de la Situation.

Une femme très sage du parti conservateur a dit récemment que M. Harper n'est pas l'homme de la situation...

Il faut le dire -- le chef est un masochiste. Le dernier sondage de Decima démontre clairement que le peuple canadien et en particulier la nation québécoise, ne veut rien savoir de M. Harper. Pour moi, c'est une honte majeure que notre chef est prêt à mettre ses priorités personnelles devant ceux du parti. M. Harper a aucunement le droit de passer ses désires devant les enjeux et buts du parti. M. Harper s'en foux si le parti va à la dérive aux prochaines éléctions. Comme on dit en anglais, it's all about him, not all about us...